Patrimoine - Levez les yeux !
75 rue Saint-Malo (19e)
Édifiée durant le Second Empire, la façade est richement décorée. Les médaillons en céramique sont particulièrement intéressants : ils représentent les quatre saisons sous les traits d’une femme.
61 rue Saint-Malo (20e)
Dans les années 1930, les grands magasins parisiens s’installent en province. C’est le cas de la société parisienne « Le Vêtement Moderne » dont on retrouve ici la signature et les initiales stylisées.
56 rue Saint-Malo (18e)
Depuis le visage sculpté situé en haut à gauche, parcourez la vie d’un homme de son enfance à son vieil âge, en étudiant les sculptures dans le sens des aiguilles d’une montre. Sur la façade voisine (n°54), ce sont les saisons qui défilent sous vos yeux : le printemps naissant, l’été abondant, l’automne dénudé et l’hiver quémandant.
4 rue Saint-Malo (15e)
Comme la Maison d’Adam et Eve, située aux pieds de la Cathédrale, le Grand Hôtel d’Argouges est orné de statues en bois représentant des figures religieuses. On reconnait notamment Saint Jean-Baptiste et son agneau, au rez-de-chaussée à droite, ou encore le Christ, au premier étage à gauche. Avez-vous remarqué les sculptures et autres gargouilles en pierre qui les accompagnent ?
12 rue Genas Duhomme (19e)
Face au Cinéma Le Méliès, nichée entre deux immeubles plus récents, la façade originelle de l’Hôtel du Luxembourg se révèle aux yeux les plus curieux.
5 rue Franche (15e-16e)
C’est l’un des édifices les plus anciens de la rue Franche : l’Hôtel de Rubercy se distingue par sa tour d’escalier médiévale. Sa tête est coiffée d’une chimère regardant vers la rue, et de « choux », motif architectural gothique. On peut également s’attarder sur la petite tourelle pourvue de sa meurtrière.
59 rue Saint-Martin (19e)
La façade est peut-être datée de 1743, mais le toit avec la tête de loup est bien du 19e siècle. À cette époque, de nouveaux matériaux comme la céramique et le métal sont introduits dans l’architecture, notamment pour l’ornementation.
1 rue des Cuisiniers (14e)
Photographiée par des milliers de touristes, la maison à pans de bois de la rue des Cuisiniers mérite une étude approfondie. Admirez cette tête gravée dans le bois, au premier étage, à droite d’une fenêtre à accolade. Observez ce cordon de trèfles à quatre feuilles sculpté à la base de la cheminée. Débusquez enfin cette petite ouverture au style oriental...
1 rue des Chanoines (13e)
Connue à Bayeux sous le nom de « lanterne des morts », cette simple cheminée gothique n’a rien à voir avec les tours construites à l’entrée de certains cimetières et supposées guider les défunts. Datée du 13e siècle, elle aurait néanmoins servi à orienter les fidèles entre le parvis de la Cathédrale et le cimetière historiquement situé à ses pieds.
11-13 rue de la Maitrise (14e)
L’Hôtel de la Maitrise est l’une des dernières maisons canoniales du quartier cathédral. Il a conservé sa frise de trèfles à quatre feuilles et ses fenêtres richement décorées. Destinées aux chanoines, les maisons canoniales leur permettaient de rester à proximité de Notre-Dame et ses sept offices quotidiens. Au n°15, les vestiges d’une ancienne chapelle traduisent la présence d’une autre de ces demeures.
13 rue Bourbesneur (15e-16e)
Depuis la rue des Chanoines, arrêtez-vous devant l’Hôtel du Gouverneur, un bâtiment de style Renaissance, aux nombreux détails architecturaux : tour extérieure, fenêtres à croisées, décors sculptés... Remarquerez-vous les deux petits anges ?
Pour aller plus loin...
Poursuivez la découverte grâce aux visites guidées proposées par l’office de tourisme et l’association des Amis de la Cathédrale. Un dossier sur le patrimoine urbain, réalisé par le service pédagogique des musées de Bayeux, est également consultable gratuitement en ligne.